En 2010, l’envie de s’arrêter plus spécifiquement sur quatre cinéastes documentaires dont les films, bien que fort différents les uns des autres, témoignent tous d’une écoute sensible de la vie, et des vies, qui les entourent.
En écho à la soirée rencontre avec Denis Gheerbrant en janvier dernier, nous vous avons proposé la diffusion complète de sa série inédite en Belgique, La République Marseille. 7 films répartis en trois soirées nous emmènent à travers 7 univers qui composent une ville « comme une république », et dressent le portrait d’une cité combative.
Cet été 2010 était aussi l’occasion de découvrir le nouveau, et très beau, film de Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil, Terre d’usage. Un réjouissant road-movie auvergnat, parsemé de rencontres et de récits – et une invitation mosaïque à s’interroger sur ce que recèlent nos propres territoires.
Un petit bijou également, le premier film de Clémence Hébert, Le bateau du père , « sur le deuil du père, de l’enfance et du paradis perdu ». Un sujet intime et douloureux que Clémence Hébert aborde avec maturité, offrant à l’image un délicat poème mélancolique.
Mais aussi la projection des deux derniers essais documentaires de Jorge Leòn 10 Min. et Vous êtes servis, qui questionnent l’esclavage moderne. Portées à l’écran avec une fine intelligence, les histoires individuelles racontées nous renvoient aussi à nos propres révoltes et manquements.
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