Nous sommes le 3 septembre 1944. Cinq ans tout juste après le début de la guerre, Timothy Jenkins est couché dans son berceau à la maternité. Le narrateur (Michael Redgrave) lui raconte la guerre au milieu de laquelle il vient de naître. Il lui parle d’un conducteur de locomotive, d’un fermier et d’un mineur au travail, et d’un pilote de la RAF blessé au combat ; histoires héroïques et quotidiennes d’un peuple qui lutte. Mais le récit fait à l’enfant se clôture alors qu’approchent les derniers jours de février 1945 et que la victoire semble assurée. Là, la narrateur change de ton et questionne l’avenir que cette guerre laisse en héritage à Timothy : la mort, le deuil et la douleur de ceux qui restent, la crise et le chômage qui se profilent, et même la destruction des villes allemandes par les anglais.