On assiste au dénouement de la guerre de succession. Le plus taiseux des poids lourds qui se sont affrontés avec passion l’emporte, la ville garde son mystère. "Comme la ville égare le promeneur, explique Jean Louis Comolli, elle fuit le regard du cinéaste qui a la naïveté de croire qu’elle s’offre à lui, qu’elle l’attend, qu’elle se fige au moment où il dit "moteur". Marseille ne cesse de se dérober à la prise. [...] Peut-être est-ce bien elle qui est là quand on filme autre chose que la ville elle-même. Des corps par exemple, plutôt que des décors".