A la croisée de la poésie, du journalisme et de la philosophie, Notre musique est une méditation intemporelle sur la guerre, vue sous le prisme du cinéma, texte et image. Structuré en trois parties, à l’image des trois royaumes de Dante, Notre musique se développe comme une incantation profane.
L’enfer travaille notre imaginaire de la violence (la photographie de Biljana y est montrée en un éclair, presque comme une image subliminale).
Le purgatoire se déroule de nos jours dans la ville de Sarajevo à des Rencontres Européennes du Livre. Il s’agit de conférences ou de simples conversations à propos de la nécessité de la poésie, de l’image de soi et de l’autre, de la Palestine et d’Israël. On y croise des personnages imaginaires, mais aussi le poète Mahmoud Darwich et l’écrivain espagnol Juan Goytisolo. Une visite au pont de Mostar, en reconstruction, symbolise l’échange entre culpabilité et pardon.
Le paradis montre une jeune femme qui, s’étant sacrifiée pour la paix en Israël, trouve sa récompense au bord d’un lac idyllique mais étroitement surveillé.