« Deux femmes sont à la recherche d’une maison dans la nature en Californie du Sud. Ces maisons sont inabordables, et elles ont toutes deux le sentiment d’être des citoyennes invisibles. Le film donne une voix au paysage et explore en même temps le hors-champ des deux protagonistes et leur subjectivité. »
"Le titre est une référence au roman d’Italo Calvino, Les villes invisibles, dans lequel Calvino imagine un dialogue entre deux dirigeants, Gengis Khan et Marco Polo, fantasmant sur les villes idéales et où l’idéal est celui du nomade et du marchand. Dans ma version, je regarde les nouvelles constructions de villes en copropriété dans le sud de la Californie et invente un dialogue entre deux femmes qui ont toutes les deux le sentiment de ne pas avoir voix au chapitre dans un monde dominé par les hommes et l’argent" (Babette Mangolte).
Une fantaisie cinématographique riche en réflexion, par une autrice rare, qui fut par ailleurs directrice de la photographie pour Chantal Akerman (Jeanne Dielman...).