“Ross Mc Elwee remonte la piste d’une saga familiale tourmentée, selon laquelle son arrière grand-père aurait été un riche propriétaire de plantations de tabac, floué par un concurrent déloyal. Résultat, le premier finit dans l’anonymat, quand le second allait devenir un puissant industriel, respecté et admiré dans toute l’Amérique. La preuve de cette légende se trouverait dans Bright Leaves, un mélo tourné en 1950 par Michael Curtiz. Ross Mc Elwee, guidé par un sens de l’autodérision proche de Woody Allen, étale ses incertitudes avec une complaisance n’ayant d’égale que la subtilité salutaire entre l’historique et l’allégorique. Gilles Renault, dans Libération.