Renouvelant le cinéma documentaire, le film s’appuie sur les témoignages de deux ancêtres de l’île aux Coudres sur la vie des insulaires. Leur langue typique va bientôt disparaître, leur évocation du travail en mer, de la place des éléments et de leur rôle dans la pêche au « marsouin » (Béluga) est centrale dans tout le film. Leurs récits sont la voie d’accès privilégiée à la vie d’une communauté avec un sens poussé des traditions et un grand respect de la nature. Le film est l’occasion pour les jeunes hommes de revivre avec les plus vieux la pêche interrompue depuis 1924. Se transmet d’une génération à l’autre une culture en héritage… pour la suite du monde et finira dans un parc aquatique.