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Regards sur le Travail - Edition 04

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Bénéfice humain

Anne Kunvari, FR, 2001

18 mois dans l’histoire d’ALPE, une petite imprimerie d’insertion.
Au premier étage, Françoise, la patronne. Elle embauche ceux que toutes les autres entreprises refusent. Parce que, pour elle, personne n’est inemployable. Elle attend avant tout de son entreprise du bénéfice humain. Au détriment, s’il le faut, du bénéfice tout court.
Une autre logique d’entreprise est-elle possible ?

Rythm (of the forward look)

Len Lye, US, 1956

Un film publicitaire commandé par Chrysler détourné en un essai expérimental rythmique.

Neuf cents hommes

Charles Dekeukeleire, BE, 1949

Les chaînes de montage des usines Ford à Genk. Division des tâches et travail à la chaîne sont présentés comme la transposition du rôle de chaque joueur dans une équipe de football.

Temps morts

René Van de Weerdt, BE, 1955

Film de commande qui tente de démontrer comment réduire les temps morts liés à l’improductive manutention grâce à l’utilisation de machines appropriées.

Un ouvrier de l’automobile

(Un ouvrier de l'automobile)
Jean Baque, FR, 1966

Un jeune ouvrier des usines Renault du Havre évoque son vécu quotidien.

Sochaux - 11 juin 1968

Collectif SLON, FR, 1968

11 juin 68. Après 22 jours de grève, la police investit les usines Peugeot à Sochaux : deux morts, cent cinquante blessés. Des témoins racontent.

La grande pêche

Henri Fabiani , FR, 1954

"Durant trois cents jours, le cinéaste et ses opérateurs ont partagé la vie des marins. C’est un film d’homme sur d’autres hommes". Stylistiquement très marqué par l’influence soviétique et Eisenstein, le film de Fabiani, un cinéaste proche du parti communiste français, peut nous paraître aujourd’hui comique et stéréotypé. Il est néanmoins tout à fait caractéristique de la glorification du travail et de la machine chère à l’époque.

Malgovert

Georges Rouquier, France, 1953

Dans ce film de commande sur le percement de la galerie de Malgovert et les travaux de construction du barrage de Tignes, on trouve un accent de vérité rare dans les films industriels de l’époque ; rudesse du travail des ouvriers, douleur des habitants lors de l’évacuation de leur village, etc.

Ceux du rail

René Clément, FR, 1942

"Pendant la guerre, dans le cadre de notre travail pour le Centre du Cinéma du gouvernement de Vichy, nous avons reçu une commande. Le thème en était la vie d’un chauffeur et d’un mécanicien, sur la ligne Nice-Marseille. Nous avons consacré une dizaine de jours, avec quelques interruptions, au tournage de ce documentaire. Ce travail me permettait d’observer et de filmer en cachette les petits abris fortifiés que les Allemands avaient construits le long de la ligne, en prévision d’un éventuel débarquement en Méditerranée. De retour à Nice, je développais le film moi-même dans la nuit, et je le découpais en photogrammes qu’un de mes amis se chargeait de faire parvenir à Londres... c’était surtout une manière de contribuer à la Résistance. Et c’est grâce à Ceux du rail que nous avons acquis une bonne connaissance du métier de cheminot, qui devait nous être utile pour La Bataille du rail."

Le chant du styrène

Alain Resnais, FR, 1957

A partir d’une commande de Pechiney d’un film sur la fabrication du styrène, Alain Resnais réalise - avec le concours du commentaire de Raymond Queneau - un poème cinématographique éblouissant.

Paroles de Bibs

Jocelyne Lemaire-Darnaud, FR, 2001

Dans un livre publié fin 1998 chez Grasset, François Michelin mettait en avant sa conception humaniste du capitalisme quelques mois avant l’annonce d’une vague de licenciements sans précédent dans son entreprise. "Paroles de Bibs" est le droit de réponse des ouvriers de Clermont-Ferrand, le fruit d’une rencontre ludique, entre la littérature d’un grand patron, François Michelin, qui aime à dire : "J’aime parler avec des gens qui ne pense pas comme moi, cela m’apprend beaucoup de choses", et la réalité quotidienne des hommes et des femmes dont il parle, ses ouvriers "les bibs".

Avec le sang des autres

Bruno Muel, France, 1974

Une descente aux enfers. La chaîne de montage automobile chez Peugeot. Son direct et image simple, assourdissante image. C’est là l’essentiel de l’empire Peugeot : l’exploitation à outrance du travail humain. "C’est pas simple de décrire une chaîne... Ce qui est dur en fin de compte, c’est d’avoir un métier dans les mains. Moi, je vois, je suis ajusteur, j’ai fait trois ans d’ajustage, pendant trois ans j’ai été premier à l’école... Et puis, qu’est-ce que j’en ai fait ? Au bout de cinq ans, je peux plus me servir de mes mains, j’ai mal aux mains. J’ai un doigt, le gros, j’ai du mal à le bouger, j’ai du mal à toucher Dominique le soir. Ça me fait mal aux mains. La gamine, quand je la change, je peux pas lui dégrafer ses boutons. Tu sais, t’as envie de pleurer dans ces coups-là. Ils ont bouffé tes mains. J’ai envie de faire un tas de choses et puis, je me vois maintenant avec un marteau, je sais à peine m’en servir. C’est tout ça, tu comprends. T’as du mal à écrire, j’ai du mal à écrire, j’ai de plus en plus de mal à m’exprimer. Ça aussi, c’est la chaîne..."
Christian Corouge dans Avec le sang des autres.

Ce film, le dernier de l’aventure des Groupes Medvedkine, fait partie du double DVD
"Les groupes Medvedkine" sorti en France le 8 février dans la collection "Le Geste Cinématographique" aux Editions Montparnasse.

Pour 300 appels par jour

Christophe D’Hallivillée, FR, 1999

Le documentaire français de Christophe d’Hallivillée montre la situation des employés (en majorité des femmes) d’un call-center français situé près d’Amiens. Ils travaillent dans un stress et des conditions insupportables, des horaires discontinus et des contrats précaires, pour un salaire de misère, et surtout sous la surveillance d’un superviseur et de son informatique en réseau. ’Opérateurs de call center’, une formation et un métier d’avenir... ou simplement une expression pour déguiser les nouveaux esclaves de la téléopération ?

Profils paysans : l’approche

Raymond Depardon , France, 2000

Premier volet de Profils paysans.

Depardon est né il y a 62 ans dans une ferme rhodanienne de Villefranche-sur-Saône. Il “monte” à Paris en 1958 (à l’âge de seize ans) pour devenir photographe et laisse donc ses racines paysannes derrière lui, à l’inverse de son frère qui reprendra l’exploitation familiale. Double mouvement donc, qui consiste à revenir sur ses terres puis aller témoigner, ailleurs, de l’état du monde paysan. “Je suis parti sur un désir de constat : constater le réel, le présent.” Le projet prendra du temps, Depardon souhaitant faire un film tourné sur dix ans, mais finalement Canal + donne son accord pour une trilogie, qui débutera par ce qui d’ordinaire est laissé dans le hors-champ documentaire : le moment où le cinéaste tente de convaincre ses “sujets” de se laisser filmer. “D’habitude, on ne montre jamais l’approche, c’est un peu la honte. Pourtant, il n’y a pas de connivence au départ, surtout avec les paysans.” Le chapitre deux porte le sous-titre trompeur du “quotidien”. Peu de scènes au travail, pas vraiment de moments intimes, plutôt des conversations où revient, comme un leitmotiv entêtant, la question de la succession. C’est l’incompréhension entre les vieux et les jeunes, les premiers étant attachés à un mode de vie désuet, dépassé et impossible à tenir pour assurer leur subsistance, les seconds tentant tant bien que mal de reprendre des fer- mes en ruine dans des villages désertés. Reste qu’on retrouve dans Profils paysans, malgré la relative désespérance de ses enjeux, l’humour constant qui fait la force du travail documentaire de Depardon. Mieux : chez lui, plus c’est noir, plus c’est drôle. Le regard de Depardon sur ces existences saisies dans leur posture la moins reluisante n’est pourtant ni cruel, ni accablant. Aujourd’hui, à le voir contempler ce monde paysan qu’il a fui et qu’il récupère à son crépuscule, on ne peut s’empêcher de penser que c’est là qu’il trouve cette lucide générosité. La carapace fendue, Depardon capte, comme il a toujours su le faire, quelque chose d’universel. Christophe Chabert.

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