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Nouvel article N° 962

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Manufactured Landscapes

Jennifer Baichwal, Canada, 2006

Depuis plus de trois décennies, le photographe canadien Edward Burtynsky croque les images d’une nature souillée par la pollution et l’industrialisation, qu’il développe ensuite sur des panneaux de très grands formats. Dans le film, la cinéaste Jennifer Baichwal le suit lors d’un voyage en Chine, pays mythique dont Burtynsky voulait documenter les bouleversements industriels. Dépotoirs, terrains vagues, carrières, mines, usines, marécages, il photographie ces ‘paysages fabriqués’ qui sont à la fois matière et débris
de notre civilisation. Par son travail, Burtynsky témoigne des ravages d’une certaine mondialisation. Le film nous permet de méditer sur l’impact profond de l’humain sur la planète et d’être témoins des épicentres d’une démesure industrielle contemporaine et des paysages lunaires de déchets que celle-ci produit. Ce documentaire est à la fois une oeuvre d’art et une réflexion sur l’industrialisation, la mutation des paysages et la condition humaine.

Expo photo : Mains courantes - Laurent Thurin Nal

Anonyme,

“Tu te nourris alors du travail de tes mains ; tu es heureux et prospère.” (Psaumes, 128 :2)

“L’histoire d’une vie, ses traces, marque le corps, et si les yeux sont les fenêtres de l’âme, les mains en sont sûrement le reflet. La main de l’employé diffère-t-elle de celle du patron, celle de l’ouvrier de celle du contremaître, celle du manuel de l’intellectuel ? Rares sont aujourd’hui ceux qui ont un métier, le travail est plutôt une activité temporaire qui va et vient mais les blessures ou les apparences résistent parfois et deviennent des souvenirs, une mémoire qui orne les lignes de vie ou de cœur. Les images de cette brève exposition sont les restes de ces regards tendres que j’ai posé sur ces mains.” Laurent Thurin Nal.

Laurent Thurin Nal a exercé de nombreuses activités depuis sa naissance en France. Son ‘travail’ a été d’étudier la philosophie, d’être acteur puis régisseur, de réaliser des films, d’être portier de nuit, ou encore de passer son temps à écrire. Depuis une douzaine d’années il est connu comme photographe de plateau au théâtre et au cinéma, en Europe ou ailleurs.

www.laurent-thurin-nal.info

Francky et Nicolas au bord du travail

Bernard Bloch, France, 2005

Francky et Nicolas habitent La Courneuve. A travers les emplois que leur propose l’ANPE, ils essayent d’intégrer la norme sociale, Francky par son premier travail à l’hôpital, Nicolas par sa formation en informatique. Ils sont dans un moment de bascule vers l’âge adulte. Leurs projets d’avenir se heurtent au regard de l’autre, au poids de l’héritage familial. Reconnaissance et appartenance sociales leur font défaut.
Hors des clichés sur la banlieue en révolte, deux histoires parallèles se construisent.
Pendant deux années, le film approche le désir de ces deux jeunes de devenir eux-mêmes. Portrait sans concession de deux jeunes adultes pas tout à fait prêts à entrer dans le monde actif.

Toyota, analyse d’une décision

Edwin Baily, Claire Doutriaux, France, 2001

Janvier 2001 : Toyota inaugure une nouvelle usine à Valenciennes. La décision de son implantation dans cette région de France est le fruit d’une très longue et complexe négociation qui traverse tous les échelons de l’Etat. A travers des entretiens avec les personnes impliquées (de la direction de Toyota à l’administration française), ce film nous montre les coulisses de ce rapport Etat-entreprises. D’un côté, il y a Toyota qui étudie avec une rigueur implacable chaque lieu d’implantation potentiel : qualification de la main-d’oeuvre, présence d’équipementiers, subventions potentielles, mais aussi conditions d’accueil des cadres japonais. De la qualité des poissonneries locales
aux services de l’hôpital local, tout est analysé, expertisé, comparé. De l’autre côté, il y a la France qui fait tout pour attirer Toyota, et les différentes régions et municipalités qui rêvent d’être choisies. L’Etat veut montrer que le pays désire la présence de Toyota et qu’il est digne de sa confiance. Mais qui sont les hommes, les femmes, les institutions qui, dans l’ombre travaillent, négocient, tentent de convaincre ? Toyota, analyse d’une décision leur donne la parole. Ambassadeur, conseiller du ministre, maire, sous-préfet, démarcheur de la Chambre de commerce et d’industrie, interprète, médiateur... : ceux qui ont travaillé activement sur le dossier, qu’ils considèrent souvent comme le plus gros de leur carrière, se souviennent de cette année 1997, de la façon dont ils ont vécu le processus. Toyota, analyse d’une décision ouvre la réflexion sur les mécanismes économiques, politiques et sociaux qui déterminent la vie des citoyens dans le contexte de la mondialisation. Comment négocie-t-on ? Les décisions sont-elles toujours rationnelles ? Quel est le coût d’une telle implantation pour le contribuable ?

“Lors des événements dramatiques de VW Forest, le ministre-Président Picqué déclarait, d’un air dépité, aux journalistes du JT qu’il n’était bien souvent guère plus qu’un "simple représentant de commerce qui, muni de sa petite mallette, attend son tour dans les couloirs d’entreprises" pour être reçu par des directeurs en vue de leur proposer divers produits alléchants : exonérations de taxes et autres avantages susceptibles de préserver l’emploi bruxellois.” Olivier Hubert, dans Les politiques de création d’emploi et d’insertion socioprofessionnelle en Région de Bruxelles-Capitale : état des lieux et évaluation.

Travailler pour 110 euros par mois

Nora Agapi, Stéphane Luçon, France, Roumanie, 2006

En avril 2005, le Directeur de l’entreprise Sem-Suhner à Schirmeck en Alsace déclenche un scandale en France en adressant à six employés licenciés une proposition de reclassement en Roumanie, pour un salaire mensuel de 110 euros bruts. Pour lui la délocalisation vers la Roumanie est nécessaire pour se rapprocher des entreprises qu’il doit fournir et des futurs marchés. Le documentaire part de cette provocation pour proposer une rencontre aux personnes qui l’ont vécue – Français licenciés et Roumains nouvelle- ment embauchés – et souligner les conditions de vie dans chacun des pays, les comparer. Une des personnes licenciées fait en effet le voyage avec son mari en Roumanie pour voir à quoi correspond cette proposition et comprendre comment on peut vivre avec 110 euros bruts par mois. Et ainsi, une proposition absurde devient le moteur d’un véritable échange.

Ma mondialisation

Gilles Perret, France, 2006

Fonds de pension, délocalisation, mondialisation font désormais partie de notre langage quotidien, mais demeurent des notions abstraites, souvent angoissantes. À travers le regard plutôt atypique d’un chef d’entreprise de la vallée de la mécanique de précision en Haute-Savoie, Ma Mondialisation raconte cette phase récente du capitalisme dominée par des mécanismes financiers “globaux” et implacables. Victimes de leur succès, toutes les plus grosses entreprises de la vallée ont déjà été rachetées par des sociétés financières dont l’unique souci est la rentabilité maximale dans des temps records. Une illustration parfois drôle, et le plus souvent cruelle, du choc des cultures entre l’industrie et l’univers de la finance.

En Service

Cyril Brody, France, 2006

Ce qui vous dépanne - ce qui vous arrange - ce que vous ne savez pas faire - ce que vous faites tous les jours - ce que vous ne pouvez pas faire seul - ce que vous voulez faire depuis longtemps - ce dont vous vous passeriez - ce qui vous emmerde la vie - ce qui vous dégoûte - ce qui vous ressemble - ce que vous oubliez - ce qui vous dérange, vous soucie, vous travaille - ce qui vous plaît - ce qui vous passe par la tête - ce que vous avez sur le bout de la langue - ce que vous aimeriez que je fasse avec vous, pour vous... Je le ferai. Votre service d’une durée maximale d’une demi journée sera filmé. N’attendez pas pour prendre rendez-vous. En cas d’indisponibilité, ce service pourra être donné (mais pas vendu) à un tiers de votre choix.” Synopsis du film

K-40

Laurent Van Lancker, Belgique, 2006

Petit essai tourné-monté en Super 8 avec une seule cartouche de pellicule Kodak K-40 pour immortaliser la fin de ce support mythique et la fin du pointage. "La fin du pointage n’est pas la fin du chômage. Et la fin du K-40 n’est pas la fin du super 8." Laurent Van Lancker

Ouvrières sortant de l’usine

(Obreras saliendo de la fabrica)
Jose Luis Torres Leiva, Chili, 2005

Quatre femmes, le son des machines, la routine, marcher sur la plage, les vagues, les Frères Lumière, des ouvrières sortant de l’usine.

The Last Customer

Nanni Moretti, Italie, 2003

Tourné à New York, The last customer s’attache pour sa part au dernier jour d’une pharmacie située dans un immeuble voué à la destruction et tenue par une famille d’origine italienne. Au centre de ce récit, une pharmacie new-yorkaise et les sentiments de ceux qui l’ont gérée avec passion pendant deux générations : la famille Gardini. Au mois de mars 2002, le vieil immeuble dans lequel la famille a toujours vécu et qui abrite la boutique est abattu. Le dernier jour d’activité, l’adieu ému des habitués, le magasin que l’on vide de ses articles et, enfin la destruction du bâtiment pour céder la place à
la construction d’un gratte-ciel.

Tweety lovely Superstar

Emmanuel Gras, France, 2005

Dans une ville, quatre hommes et un enfant sur le toit d’un immeuble. Leur travail : le détruire. Leurs outils : leurs bras et les masses qui les prolongent. Leur labeur de ce jour est leur labeur de chaque jour. La chaleur est écrasante. Les coups rythment d’un son lourd l’avancée du travail. Temps suspendu.

La reprise du travail aux Usines Wonder

Jacques Willemont, Pierre Bonneau, France, 1968

Ce plan séquence de neuf minutes fit dire à Jacques Rivette en juillet 68 "Le seul film intéressant sur les événements (de mai 68), le seul vraiment fort que j’ai vu, c’est celui de la rentrée des usines Wonder, tourné par des étudiants de l’IDHEC, parce que c’est un film terrifiant, qui fait mal. C’est le seul film qui soit un film vraiment révolutionnaire, peut-être parce que c’est un moment où la réalité se transfigure à tel point qu’elle se met à condenser toute une situation politique en dix minutes d’intensité dramatique folle". source : Médiathèque

Lettre à mon ami Pol Cèbe

Michel Desrois, France, 1970

Où le ruban d’une autoroute se met à enregistrer les pensées.

Le Silence

(Cisza)
Anonyme, Pologne, 2003

Une jeune femme travaille comme hôtesse de promotion pour une marque de biscottes dans un supermarché polonais et propose à longueur de journée des dégustations aux passants.

Ce film est issu de la série ‘Le Silence’ réalisée par des étudiants de l’Ecole Supérieure de Réalisation Cinématographique Andrzej Wajda à Varsovie.

Rencontre littéraire : Des mots pour parler du travail - Avec Dominique Manotti

Anonyme,

Rencontre littéraire avec Dominique Manotti animée par Mateo Alaluf (Sociologue au Centre de Sociologie du Travail et de la Formation de L’ULB).

Un an après François Bon que nous avions invité pour parler de son livre Daewoo, c’est au tour de Dominique Manotti de venir à notre rencontre pour parler de son engagement et de son dernier livre Lorraine Connection. Dialogue avec une femme lucide et engagée qui n’a pas sa langue dans sa poche. Dominique Manotti, 64 ans, ex-prof d’histoire économique du XIX° siècle, militante politique et syndicale au long parcours poursuit son œuvre de chroniqueuse des temps modernes au moyen de fictions documentées à la perfection, véritables radiographies de notre société. Roman après roman, elle dénonce l’injustice fondamentale des rapports de force entre les faibles et les puissants. Son talent à reproduire le réel en lui injectant des doses de fiction n’est évidemment pas sans rappeler la démarche d’Ellroy, filiation qu’elle revendique. Dominique Manotti se distingue par son écriture rapide, efficace et imagée, au service d’une ironie décapante.

“Ceci est un roman. Tout est vérité, tout est mensonge” D. Manotti

Lorraine Connection : “L’affaire commence en 1996 à l’usine Daewoo de Pondange, où l’industriel coréen produit des tubes cathodiques. L’installation de l’entreprise dans l’ancien bassin sidérurgique lorrain, totalement sinistré, est une aubaine mais elle a coûté cher aux pouvoirs publics. Les conditions de travail y sont exécrables, l’hygiène et la sécurité sont le cadet des soucis d’une direction pas très portée sur le dialogue social (...).
Souci documentaire : L’incendie criminelle de l’usine et le départ précipité de son directeur, qui réapparaît mystérieusement en Pologne, feront comprendre que l’implantation de Daewoo en Lorraine n’était qu’une manœuvre permettant à l’entreprise coréenne de jouer sa partie dans le rachat de Thomson, que le gouvernement français a décidé de privatiser.” G.M. dans le Monde des Livres

“Ancienne syndicaliste, Dominique Manotti connaît parfaitement le monde qu’elle décrit.
Elle participe d’ailleurs très activement au comité de défense du travailleur accusé de l’incendie de Daewoo. Mais cet engagement ne l’aveugle aucunement. C’est avec un réalisme amer qu’elle décrit la condition ouvrière du XXI° siècle. Dès les premières pages, elle raconte les conditions de travail inhumaines, le manque de sécurité, la résignation des travailleurs. Elle rappelle l’histoire de cette Lorraine qui vibrait au rythme de la sidérurgie avant de s’enfoncer dans la déprime et le chômage. Il est loin le temps des grandes grèves et de la solidarité ouvrière. (...) A travers de nombreux personnages dont elle dessine le passé à petites touches, l’auteur décrit admirablement la perte des illusions, la résignation, la lutte individuelle pour garder la tête hors de l’eau.” (...) Extrait de La fin des héros du monde ouvrier de Jean-Marie Wynants, in Le Soir du 29 septembre 2006.

En collaboration avec Entrez lire (www.entrezlire.be)

Noël à la chaîne

Cyprien Barbe, France, 2006

“ Ce film, ce sont des instants de vie, celle de mes amis. Ils font la saison des huîtres à Oléron comme d’autres sont intérimaires, manutentionnaires ou travaillent à la chaîne. Comme nous tous, ils sont plongés dans cette société qui parfois les broie, parfois leur donne de l’espérance. Mais ils ne baissent pas les bras, relèvent le défi de ce travail comme ils relèvent celui de vivre la plus belle vie possible dans le seul monde possible, le nôtre.” Cyprien Barbe

(g)Rêve générale

Daniela de Felice, Matthieu Chatellier, France, 2007

Un film sur la première expérience de lutte chez de jeunes étudiants, sorte de rite initiatique traversé par le désir de réinvention de la société, du romantisme de la lutte et du poids de l’héritage des générations précédentes. Cette chronique dégage une vigueur et une lucidité hors pair et laisse transparaître tous les enjeux liés à la lutte et à l’engagement chez les jeunes d’aujourd’hui (poids du passé, rapport à la violence, peur de l’avenir, désir d’utopie, réappropriation du langage...).

“ En février 06, le gouvernement français adopte la loi Egalité des chances dont l’article 8 instaure le CPE : Contrat Première Embauche. Afin de lutter contre le chômage des jeunes, le gouvernement de Dominique de Villepin met en place ce nouveau contrat de travail. Le CPE impose une période d’essai de deux ans et permet un licenciement du salarié sans motif. Alors que le gouvernement vante la plus grande souplesse de
ce nouveau rapport patron/employé, une partie de la jeunesse française dénonce une plus grande précarisation des conditions de vie dans une société déjà en crise, et une atteinte au code du travail. Nous terminons un tournage à Naples lorsque naît la contestation en France. Très vite, nous décidons de rendre compte de ce mouvement. Nous traînons à Rennes puis à Paris. Mais nous ne trouvons pas notre sujet. Nous retournons à Caen où les étudiants démarrent l’occupation et le blocage de leur université. Dans cette université de Province, nous pouvons filmer les étudiants “de base” dans leur lutte, dans le cadre d’un huis-clos. Nous pouvons filmer “les petites gens de la lutte” dans une de ces centaines de villes françaises, loin des lieux du pouvoir ; où la fac est le lieu des fils d’agriculteurs de l’Orne, de jeunes issus de familles de classe moyenne qui ont travaillé à l’arsenal de Cherbourg, à Moulinex et dans la métallurgie. Nous choisissons de capter dans le cadre d’un huis-clos la naissance politique d’une génération et de montrer comment paradoxalement s’opère une filiation, comment se retrouvent, à travers cette lutte, les étapes et les problématiques mythiques qui ont toujours agité les mouvements sociaux." Daniela de Felice et Matthieu Chattelier.

Welfare

Frederick Wiseman, Etat-Unis, 1975

Le centre d’aide sociale de Waverly, à Manhattan (New York). Welfare, c’est l’Amérique des laissés pour compte et les mille et une petites tragédies quoti- diennes qui mènent des individus à surmonter leur désarroi face à une institution débordée.

Hanging out Yonkers (rushes)

Chantal Akerman, Belgique, 1973

Lors d’un séjour à New-York, Chantal Akerman travaille à une commande d’un Welfare center qui s’occuppe de la réinsertion de jeunes délinquants et toxicomanes. Le film restera inachevé, et des rushes muets tournés en 16mm reversal, il ne reste malheureusement plus que ces 27’ muettes. Loin de faire du fétichisme, l’idée est de faire découvrir au public ce regard si juste de la cinéaste dans ce qui aurait été son premier essai documentaire. "Cela se passait ailleurs, au bout du monde. Je prenais le subway [...] Déjà le trajet était très intéressant parce que je traversais toutes les couches de la population. Et puis j’arrivais et j’écoutais et je regardais".

Hôtel Monterey

Chantal Akerman, Belgique, 1973

Film sans récit, Hotel Monterey est constitué par la description fragmentaire et ascensionnelle du lieu, du Hall au dernier étage en s’élevant au moyen de l’ascenseur. Plans fixes sur les couloirs, très lents travellings avant et arrière se focalisant sur les portes et les fenêtres, et un grand panoramique final balayant la ligne d’horizon entre ciel et buildings. Si l’influence du cinéma expérimen- tal découvert juste avant est patente, cette pure captation délimite les schémas formels à l’oeuvre dans ses futures fictions, durée et sérialité. Derrière les portes closes et le va-et-vient abstrait des clients anonymes se devine un fascinant réservoir de fictions potentielles.

Ecoutes radiophoniques : (M)ondes du travail... - Rencontre avec Zoé Varier

Anonyme,

Ecoute d’extraits d’émissions et rencontre avec Zoé Varier (France Inter).

Zoé Varier, 40 ans, reporter, productrice à France-Inter. Zoé Varier a d’abord suivi des études de russe. Au début de la Perestroïka, elle s’embarque comme interprète sur des cargos soviétiques. En 1991, elle devient reporter puis grand reporter pour l’émission Là-bas si j’y suis. Depuis 1998, elle produit ses propres émissions de radio sur France-Inter : Nous nous sommes tant aimés en 1998, L’herbe tendre en 1999, Ecoutez... des anges passent de 1999 à 2004, et ensuite Nous autres.
Zoé Varier a reçu en 1996 le prix Goretta, pour ses qualités d’écoute et de respect, décerné par la radio Suisse Romande, en 2003 le prix de la meilleure émission de reportage décerné par la CRPLF, regroupement des radios francophones. Enfin, en 2004, le prix de la SCAM de la meilleure œuvre radiophonique de l’année. Entre 2004 et 2006, elle collabore avec le photographe Alexis Cordesse et les anciens salariés de l’usine LU de Ris-Orangis (Essonne) à la réalisation du projet Du Beau Travail !, une installation photographique et sonore qui est aussi un livre paruchez Trans Photographic Press.
Nous autres est diffusé le vendredi de 20h10 à 21h sur France-Inter. Entre le portrait, l’auto-portrait et le journal intime, c’est une émission où chacun deviendrait, en partie, le temps d’une semaine, le narrateur de sa propre vie. Muni d’un petit magnétophone, facile d’utilisation, un jeune prof débutant, une vieille dame vivant seule, un homme à la recherche d’un emploi, chacun à sa manière nous donnera à entendre un peu de son quotidien. Pour compléter cette esquisse d’auto-portrait, il y aura une interview plus fouillée, plus en profondeur, parce que la radio ne peut se passer totalement du face-à-face, de l’interview, pour que les choses se disent.

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